Quand doit-on se munir d’un masque ?
Dès qu’il devient difficile de respecter la distanciation physique de 2 mètres, par exemple dans les transports en commun et dans certains lieux publics, voire milieux de travail. Le directeur de la santé publique du Québec, Horacio Arruda, l’a cependant martelé à de nombreuses reprises: les couvre-visage ne doivent en aucun cas remplacer les mesures d’hygiène de base (se laver les mains pendant 20 secondes à l’eau et au savon, tousser dans son coude ou éviter de sortir si on éprouve des symptômes).
De quoi est fait un masque efficace ?
Selon les recommandations générales de Santé Canada, qui partage en outre des instructions pour créer un couvre-visage sur son site internet, les masques artisanaux doivent être fabriqués à partir d’au moins deux couches de tissu, par exemple le coton ou le lin, et être ajustés pour bien couvrir le nez et la bouche, de sorte à en maximiser l’étanchéité, tout en demeurant confortables. Autre critère essentiel: ne pas entraver la respiration.
Quelle est la technique adéquate quant au port du masque?
L’Organisation mondiale de la santé a partagé quelques consignes de base sur son site internet. D’abord, on se lave les mains, puis on enfile le masque en l’ajustant adéquatement. Il est primordial de ne jamais le toucher une fois qu’il est fixé et de l’enlever en le tenant par les élastiques ou les ficelles. S’il est souillé ou humide, on le change. D’ailleurs, on ne devrait le porter que pendant un court moment et le retirer dès que possible.
Comment doit-on entretenir notre masque ?
Si on ne peut pas le mettre directement dans la laveuse, on dépose notre masque souillé dans un sac en attendant de pouvoir le laver. Son entretien est simple : de l’eau tiède et notre détergent habituel suffisent. Qu’on le fasse sécher à la sécheuse ou à l’air libre, on s’assure enfin qu’il soit complètement sec avant de le réutiliser et on ne le prête à personne.
