Equi-Normandie Haras du Loup (27) organise pour la 7ème année consécutive le CSI 3* Happy Jump. C’est l’occasion pour le pôle équestre d’accueillir une jolie sélection de cavaliers étrangers sur ses carrières du 22 au 25 septembre. C’est aussi un évènement pour la ville de Canteleu qui réussit à attirer novices et passionnés. À la tête de son organisation : Elise Grandjacques Van Colen.
Comment se compose le comité d’organisation ?
On est une toute petite équipe, composée d’Anaïs Desmier, ma collaboratrice, et moi-même. Mon mari est aussi très présent à nos cotés. On est pas nombreux par rapport à d’autres organisations de compétitions où il peut y avoir une équipe de dix personnes. On doit donc préparer tout l’évènement en amont, pour le côté production et animation. Et on a aussi une équipe de logistique, de terrain, qui nous accompagne depuis 7 ans.
Il s'agit de la 7ème édition du CSI Happy Jump. Y a-t-il des nouveautés cette année ?
Depuis sa création il y a 7 ans, beaucoup de choses ont changé. Aujourd'hui, la communication est beaucoup plus importante. Et puis, on sort du Covid, donc on a repris les affichages, les annonces à la radio, la communication sur les réseaux sociaux. Et on peut de nouveau accueillir du public !
Pour ce qui est des nouveautés, on a arrêté l'épreuve de la puissance, d’un point de vue bien-être du cheval. C’était une épreuve qui était mal comprise du public. On organise aussi une nouvelle soirée : la "Country Barrel-Race". Il s'agit d'une épreuve chronométrée, où il faut contourner des bidons le plus vite possible. J’avais envie de faire découvrir d’autres chevaux aux cavaliers de saut d’obstacles, donc ils vont pouvoir se tester sur des Quarter Horse au Barrel-Race. Et cette activité est en partenariat avec tous les exposants du concours, donc ils vont devoir être en binômes et pédaler sur des vélos électriques à côté des cavaliers. L'objectif est de passer un bon moment et de faire découvrir au public cette discipline.
20 nations sont représentées durant ces 4 jours, qu’est-ce que ça signifie pour vous de voir autant de cavaliers étrangers après ces années Covid ?
On est très contents ! Après ces années compliquées, ça fait du bien. On reçoit plus de 450 chevaux et on revoit des cavaliers étrangers qui n'étaient pas venus depuis longtemps. Par exemple, on a la chance d'accueillir le cavalier anglais William Whitaker, et bien d’autres. Ça fait plaisir !
Depuis quelques temps, les actions qui visent à préserver l’environnement dans le sport se multiplient. Comment vous positionnez-vous sur le sujet de l’écologie ?
Je suis très heureuse de pouvoir dire qu'Equi-Normandie Haras du Loup est labellisé par EquuRES EVENT, à l’échelle "Progression". Dans la labellisation, il existe trois stades différents : Engagement, Progression et Excellence. Il me semble que nous ne sommes que 2 sites d’organisation à avoir obtenu ce label à ce niveau-là. On est très sensibles au sujet de l'écologie et tout est réfléchi en ce sens : on s’auto-suffit en eau pour l'arrosage des carrières, on dispose de 1 000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques et sur le manège olympique, on prévoit l'installation de 3 000 mètres carrés supplémentaires. Enfin, toute la fumière est récupérée par l’entreprise Biotéro et transformée en composte et en terreau.
Vous avez créé le centre équestre d'Equi-Normandie Haras du Loup en 2012. Cette année vous fêtez donc les 10 ans du club, comment voyez-vous l’avenir ?
Oui, déjà 10 ans ! Ces trois dernières années, on a changé beaucoup de choses : on a construit la première carrière en France qui s'arrose par le sol, on a également installé 208 boxes en dur, une nouvelle plateforme de parking…Et maintenant, on se lance dans un manège olympique qui prendra forme en 2023, et qui permettra de répondre à la demande des cavaliers pour les concours Indoor. Plein de belles choses à venir !
