Connais-tu vraiment Andy BOOTH ?
Découverte - INTERVIEW

Connais-tu vraiment Andy BOOTH ?

6 infos pour mieux le connaître

“Devenir l’humain dont votre cheval a besoin”, voici le mantra qui définit la mission d’Andy Booth. Australien installé en France depuis 22 ans, cet enseignant et cavalier professionnel spécialisé dans la formation en équitation éthologique, a accompagné plus de 100 000 cavaliers à travers le monde. Vous voulez en savoir plus ? On vous donne 6 infos que vous ignorez peut-être sur le parcours d’Andy Booth. 


  • Andy Booth est fils d'agriculteurs.


Il est né en Australie dans une petite ferme d’élevage bovin. C’est dans cet environnement qu’il s’est pris d’affection pour les chevaux, avec lesquels sa famille travaillait le bétail. Dans mon enfance, on considérait le cheval comme un animal de travail, on le voyait comme un véritable partenaire. La semaine nos chevaux travaillaient le bétail, et le week-end ils partaient en concours complet avec mon père.”


  • Dès son enfance, il voulait devenir “un homme de cheval”. 


Le père d’Andy Booth est sans doute la personne qui a contribué à son amour pour les chevaux. Alors qu’il était encore petit garçon, c’est en écoutant parler sa figure paternelle qu’il a développé ce rêve de devenir un “homme de cheval”. “Lorsque mon père utilisait ces termes "d’hommes de chevaux", je sentais qu’il mettait ces personnes sur un pied d’éstale. Alors je me suis dit que plus tard, je voudrais en devenir un à mon tour. Je ne savais pas encore que ce serait la quête de toute ma vie.


  • Il s’est inspiré des méthodes des "chuchoteurs" américains. 


En souhaitant devenir un “homme de cheval”, Andy Booth s’est rendu compte que la plupart des références de son père, étaient spécialisées dans le débourrage. Il a alors décidé de s’intéresser à ce moment clé dans la vie des chevaux. Et c’est en regardant comment travaillaient les Américains, qu'il a trouvé sa voie. “Dans les années 80/90, j’ai assisté à des démonstrations de chuchoteurs américains et j’ai réalisé que la philosophie, l'éducation et la manière dont ces gens percevaient les chevaux étaient différentes. Leur méthode reposait sur le fait que ce n’est pas ce qu’on demande mais le moment où on arrête de demander qui est important. Au lieu d’utiliser les pressions pour obtenir des réponses, ils utilisaient l’arrêt de la pression pour éduquer les chevaux.”  

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  • Elizabeth II a accordé une bourse à Andy Booth pour qu’il parte apprendre aux Etats-Unis. 


Après avoir observé la manière dont travaillaient ces "chuchoteurs" américains, Andy Booth veut partir aux Etats-Unis pour apprendre et se former. Seul problème : lui est basé en Australie et a peu de moyens. Alors il trouve une solution inespérée comme citoyen du Commonwealth : j'ai réussi à gagner une bourse accordée par la Reine d’Angleterre. Par chance, elle était passionnée de chevaux et elle était très intéressée par le travail de Monty Roberts, un grand chuchoteur américain. Elle m'a donc accordé cette bourse et j’ai pu partir aux Etats-Unis.” Un voyage initial de 90 jours, qui a finalement duré 5 ans pour Andy. “Cela m’a permis de mieux comprendre le cheval, c’était passionnant. Et quelques années plus tard, j’ai pu amener tous ces apprentissages en France.

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  • Pour Andy Booth, l’éthologie est un préalable à l’équitation classique. 


Andy Booth en est certain : il existe une complémentarité entre l’équitation classique et l’éthologie. “Il ne faut pas voir l’éthologie comme une activité équestre, c’est une vraie science. Je trouve qu’aujourd’hui l’équitation est basée sur la technique équestre, et pas assez sur l’éducation de l’animal. Lors du passage des galops, je n’ai jamais appris comment un cheval apprenait à tourner ou à s’arrêter, c’était vraiment basé sur les aides équestres, et comment on les utilise. Mais au lieu d’utiliser les aides pour obtenir une réponse du cheval, j'accorde beaucoup plus d’importance sur l’arrêt de l’aide pour obtenir la réponse. C’est une philosophie qui est très différente mais qui est absolument primordiale pour l’éducation et la compréhension du cheval.”

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  • Il a appris grâce à Stormy, mi-zèbre - mi-cheval. 


Stormy, c’est une femelle zébrule dont Andy tombe amoureux alors qu’il est encore l’élève du chuchoteur Pat Parelli en Californie. A cette époque, Stormy est complètement sauvage et terrorisée par l’homme. Andy Booth a donc dû gagner sa confiance en restant nuit et jour à ses côtés, avant de partir la débourrer au Haras de la Cense dans les Yvelines (78). S’en est suivi un travail d’apprivoisement qui a duré plusieurs années, sans jamais avoir recours à la force. “Parmi tous les maîtres bipèdes que j’ai eu, Stormy compte parmi eux. Quand je l’ai vue pour la première fois, je me suis dit, comment je vais faire pour expliquer, éduquer cet animal. Et pendant cette période d’apprentissage mutuel, j’ai commencé à voir les chevaux différemment, je me suis dit que ce qu’on doit faire avec un animal sauvage comme le zèbre, on devrait faire pareil pour les chevaux.

Le cheval est un herbivore, et le fait qu’il nous permette de lui grimper sur le dos, c’est incroyable. Parfois, les débourrages se passent mal parce qu’on a oublié cette partie-là. Il faut plutôt expliquer les choses à cet herbivore pour qu’il ressente moins de stress, de contraintes et de résistances.” 



Note : Interview librement inspirée de tournages et de conversations avec Andy

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ANDY BOOTH

ANDY BOOTH

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